à la dérive

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Atlantic city, la nuit. On dit parfois que le hasard, ce n’est rien d’autre que le croisement de deux lignes de causalités indépendantes l’une de l’autre. Et la définition marche assez bien pour décrire la foudre qui tombe sur un arbre exactement au moment où un rouge-gorge vient de s’y poser. Mais pour les humains, les rencontres ne sont hasardeuses que jusqu’au moment où le regard de l’un se pose sur l’autre, et que le regard de l’autre se pose sur l’un. Encore faut-il regarder. Encore faut-il se laisser regarder. Et pour réunir de telles conditions, il faut se dessaisir un peu de soi-même, partir à la dérive un peu au large de son propre port. 

Il n’y a, en somme, aucune rencontre qui puisse relever du hasard.

Ce qui suit est réalisé par Chris Osborn, et c’est simplement beau. 

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